J34 - Lundi 12 novembre 2012 - Partie 2
J'étais très emballé à l'idée d'aller chez un shérif le soir même et malgré les quelques kilomètres que j'aurai pu ajouter au compteur, j'ai décidé d'aller chez lui. Mais d'abord fallait-il s'y rendre! Les indications (2.5 miles north of this road) étaient simples, et pourtant j'ai réussi à échouer lamentablement. Car me voilà sur le chemin menant vers Jenny Lane puis, après une distance qui aurait pu être 1 ou 2 miles (rappelez vous que mon odomètre est brisé), je croise une rue appelé "Jasmine Lane". Je me mets alors à douter, sérieusement. Le shérif aurait-il marmonné Jasmine Lane et, à travers l'épaisseur de ma tuque, j'aurais entendu "Jenny Lane"? Je décide de tenter ma chance. De toute façon, Jasmine Lane est la dernière rue avant des vaste champs et il semble y avoir peu de maison sur ce chemin. Un voisin me confirme qu'un policier vit dans les parages, je cogne à la-dite maison, où une maman perplexe me répond. Prudent, je lui dit que je vais attendre à l'extérieur la venue de sons mari, le policier.
Celui-ci ne se fait pas attendre et arrive dans la van dans laquelle je l'avais vu s'arrêter sur mon chemin lorsque j'avais une crevaison. Mais il ne s'arrête pas, il entre précipitamment dans la maison. Je cogne alors et un homme me répond. Il ne s'agit pas du shérif. La nuit est maintenant tombé et il faut trancher. Les champs plus au nord, ou le retour au centre du village. Mais vraiment, il ne semble rien n'avoir derrière ces champs et je décide de tenter une recherche sur Internet au café du coin.
Une courte visite "en ville" me permet de confirmer via GoogleMap que, en effet, Janny Lane existe, et telle que me l'avait précisé le shérif, elle se trouve très exactement à 2.5 mile de la route!
Celui-ci ne se fait pas attendre et arrive dans la van dans laquelle je l'avais vu s'arrêter sur mon chemin lorsque j'avais une crevaison. Mais il ne s'arrête pas, il entre précipitamment dans la maison. Je cogne alors et un homme me répond. Il ne s'agit pas du shérif. La nuit est maintenant tombé et il faut trancher. Les champs plus au nord, ou le retour au centre du village. Mais vraiment, il ne semble rien n'avoir derrière ces champs et je décide de tenter une recherche sur Internet au café du coin.
Une courte visite "en ville" me permet de confirmer via GoogleMap que, en effet, Janny Lane existe, et telle que me l'avait précisé le shérif, elle se trouve très exactement à 2.5 mile de la route!
J34 - Lundi 12 novembre 2012
Distance: 63km
À mon réveil, le soleil plombait, et le vent sifflait. Le couple de grand-parents m'invita à l'intérieur où j'appris que monsieur est motocycliste et qu'il s'est récemment mis au vélo l'été. Les questions fusaient et ils étaient heureux de m'avoir, et j'étais heureux de jaser et d'avoir un déjeuner chaud. Leur réflexe de grand-parents les ont sans doute poussé à m'offrir une capuche qui couvre le visage des motocycliste. Eh bien je vous cacherai pas que ça été des plus utiles dans le reste du voyage!
Une fois parti, avec ma crevaison qui fuyait, lentement mais sûrement, j'ai dpu faire, encore une fois, de nombreux arrêts. Les vents était moins fort, à peine, mais j'ai dû appliquer la même technique et m'arrêter fréquemment pour boire et regonfler mon pneu avant. J'avais abdiqué à réparer mon pneu dans ces conditions, mes doigts allaient geler si je devais tenter de manipuler mes outils par ce froid. Je me résignais donc toujours à le regonfler, mais la fuite commençait à perdre de l'air plus rapidement. Je savais pourquoi, je savais comment réparer la fuite, mais il me faut un abris au chaud. Ce soir, coûte que coûte, il faudra que je répare cette crevaison.
Puis, alors que je traversais une intersection, je remarque que mon pneu est dû pour une autre repompe. Je désenfourche ma scelle, et je m'apprête à regonfler, pour une dernière fois aujourd'hui, le soleil se couche déjà, alors qu'une fourgonnette s'arrête pour me venir en aide.
L'homme me demande si j'ai besoin d'un coup de main, j'hésite, puis je lui dit que non, je ne compte pas réparer la roue tout de suite, il me faut poursuivre un peu, pendant qu'il fait soleil. Puis, dans un élan d'espoir, je demande à l'homme s'il habite près d'ici et si je pourrait camper sur son terrain pour réparer mon vélo. Il sembla me regarder et me juger le temps d'un instant, puis me dit qu'il habitait à la prochain ville, à un peu plus de 4km en retrait de la grande route. Je me suis dit, "4km, hum, c'est quand même presque 10% de la distance que j'ai parcouru aujourd'hui, est-ce que ça en vaut la peine?".
Je lui dit "Sure, I'll try to find your place, what's the address?"
Et l'homme me dit: "It's on Jenny Lane, it's the house with a police car in front of it".
Je le regarde, un peu surpris.
Puis l'homme ajoute: "I'm the sheriff"
Une fois parti, avec ma crevaison qui fuyait, lentement mais sûrement, j'ai dpu faire, encore une fois, de nombreux arrêts. Les vents était moins fort, à peine, mais j'ai dû appliquer la même technique et m'arrêter fréquemment pour boire et regonfler mon pneu avant. J'avais abdiqué à réparer mon pneu dans ces conditions, mes doigts allaient geler si je devais tenter de manipuler mes outils par ce froid. Je me résignais donc toujours à le regonfler, mais la fuite commençait à perdre de l'air plus rapidement. Je savais pourquoi, je savais comment réparer la fuite, mais il me faut un abris au chaud. Ce soir, coûte que coûte, il faudra que je répare cette crevaison.
Puis, alors que je traversais une intersection, je remarque que mon pneu est dû pour une autre repompe. Je désenfourche ma scelle, et je m'apprête à regonfler, pour une dernière fois aujourd'hui, le soleil se couche déjà, alors qu'une fourgonnette s'arrête pour me venir en aide.
L'homme me demande si j'ai besoin d'un coup de main, j'hésite, puis je lui dit que non, je ne compte pas réparer la roue tout de suite, il me faut poursuivre un peu, pendant qu'il fait soleil. Puis, dans un élan d'espoir, je demande à l'homme s'il habite près d'ici et si je pourrait camper sur son terrain pour réparer mon vélo. Il sembla me regarder et me juger le temps d'un instant, puis me dit qu'il habitait à la prochain ville, à un peu plus de 4km en retrait de la grande route. Je me suis dit, "4km, hum, c'est quand même presque 10% de la distance que j'ai parcouru aujourd'hui, est-ce que ça en vaut la peine?".
Je lui dit "Sure, I'll try to find your place, what's the address?"
Et l'homme me dit: "It's on Jenny Lane, it's the house with a police car in front of it".
Je le regarde, un peu surpris.
Puis l'homme ajoute: "I'm the sheriff"
J33 - Dimanche 11 novembre 2012
Distance: 48km
Hier au soir, j'ai fini par m'égarer dans les dédales de Minneapolis. Je me suis laissé séduire par les rues pavées de la vieille villes, puis me suis perdu, la carte du 10 novembre le témoigne d'ailleurs. Et malgré le soleil qui s'était déjà couché, iol me fallait poursuivre puisque j'étais encore trop près de la grande ville.
Sur les derniers miles de ma journée, un orage s'est pointé et il s'est mis à pleuvoir des corde, une pluie chaude, très courte, accompagnée du tonnerre. On aura dit une pluie d'été!
C'est dans la réserve du parc Elm Creek que j'ai abouti. La pénombre du parc était peu invitante et j'ai fait demi-tour pour aboutir sur le terrain d'un aimable papa où j'ai jeté ma tente.
Les +15 Celsius avec vents du Sud-Est de la journée précédante se sont transformé en -10C avec vents du Nord-Ouest. Au matin, un fine neige (la première vrai neige de ce voyage) tombait déjà, comme pour m'avertir de ce qui m'attendait.
Je suis parti sur une bonne note: le nouveau paysage couvert de blanc allait changer du gris et du brun caractéristique de la fin automne, et la famille chez qui je campais m'a invité pour le déjeuner et j'ai pu réparer (pour la 3e fois maintenant) mon pneu avant. Alors que l'horloge allait vers midi, j'ai décollé en direction de Ashby. L'objectif: franchir un autre 110km afin d'arriver à Ashby le lendemain, un jour plus tard.
Mais les vents se sont durcis, l'air s'est fait plus sec, plus froid et plus abrasif. Des cristaux de glace se formaient dans mes bouteilles d'eau et mon pneu avant, malgré mes soins, se dégonflait toujours. Mes bouteilles d'eau, éventuellement complètement gelées, m'onyt forcé à m'arrêter fréquemment, soit à toutes les ½h ou ¾h, afin de boire et de repomper de l'air de ce pneu qui se dégonflait lentement.
Pour être franc, la journée avançait lentement. Et moi aussi. Après près de 4h de route, le soleil se couhait déjà et le vent ne se dégonflait toujours pas. Et ce soir là, j'ai sélectionné soigneusement la maison où je voulais établir campement, c'était une maison avec un large terrain sur le côté ouest, entouré d'une rangé conifères qui me protégerait contre les vents. J'ai cogné à la maison, un grand-père accompagné de deux enfants aggripés à lui m'a répondu et m'a regardé d'un air intrigué. Je lui ai dit alors ce que je dis toujours: "Good evening sir, I'm a cyclist, I have been biking all day today and am looking for a safe place to pitch my tent, would you allow me to do so on your property?"
Puis, à peine 50km plus loin que mon point de départ le jour même, j'ai installé ma tente près d'un solide sapin et me suis réfugié à l'intérieur pour la nuit. Je me suis dit: "Le reste du voyage allait certainement être des plus intéressant!"
Sur les derniers miles de ma journée, un orage s'est pointé et il s'est mis à pleuvoir des corde, une pluie chaude, très courte, accompagnée du tonnerre. On aura dit une pluie d'été!
C'est dans la réserve du parc Elm Creek que j'ai abouti. La pénombre du parc était peu invitante et j'ai fait demi-tour pour aboutir sur le terrain d'un aimable papa où j'ai jeté ma tente.
Les +15 Celsius avec vents du Sud-Est de la journée précédante se sont transformé en -10C avec vents du Nord-Ouest. Au matin, un fine neige (la première vrai neige de ce voyage) tombait déjà, comme pour m'avertir de ce qui m'attendait.
Je suis parti sur une bonne note: le nouveau paysage couvert de blanc allait changer du gris et du brun caractéristique de la fin automne, et la famille chez qui je campais m'a invité pour le déjeuner et j'ai pu réparer (pour la 3e fois maintenant) mon pneu avant. Alors que l'horloge allait vers midi, j'ai décollé en direction de Ashby. L'objectif: franchir un autre 110km afin d'arriver à Ashby le lendemain, un jour plus tard.
Mais les vents se sont durcis, l'air s'est fait plus sec, plus froid et plus abrasif. Des cristaux de glace se formaient dans mes bouteilles d'eau et mon pneu avant, malgré mes soins, se dégonflait toujours. Mes bouteilles d'eau, éventuellement complètement gelées, m'onyt forcé à m'arrêter fréquemment, soit à toutes les ½h ou ¾h, afin de boire et de repomper de l'air de ce pneu qui se dégonflait lentement.
Pour être franc, la journée avançait lentement. Et moi aussi. Après près de 4h de route, le soleil se couhait déjà et le vent ne se dégonflait toujours pas. Et ce soir là, j'ai sélectionné soigneusement la maison où je voulais établir campement, c'était une maison avec un large terrain sur le côté ouest, entouré d'une rangé conifères qui me protégerait contre les vents. J'ai cogné à la maison, un grand-père accompagné de deux enfants aggripés à lui m'a répondu et m'a regardé d'un air intrigué. Je lui ai dit alors ce que je dis toujours: "Good evening sir, I'm a cyclist, I have been biking all day today and am looking for a safe place to pitch my tent, would you allow me to do so on your property?"
Puis, à peine 50km plus loin que mon point de départ le jour même, j'ai installé ma tente près d'un solide sapin et me suis réfugié à l'intérieur pour la nuit. Je me suis dit: "Le reste du voyage allait certainement être des plus intéressant!"
J32 - Samedi 10 novembre 2012 - Partie 2
Distance: 111km
De toute évidence, j'étais un peu trop optimiste à propos de mon départ, et surtout par rapport à mon arrivé à Ashby en 2 jours.
7am, le réveil sonne. Il fait noir encore et mes hôtes dorment à poing fermé. Je pousse ma montagne de baggage hors de la chambre et comment à préparer mon départ. 8:30am, le tout est prêt, j'ai bien déjeuné, et la route m'attends. Pour me rendre à Ashby, il me faut faire 160km aujourd'hui et demain. GO!
Je n'ai pas fait 2km qu'une bosse dans ma roue arrière m'inquiète. Je m'arrête, j''examine la masse et conclue qu'il peut s'agir d'un cancer mâlin, il faut opérer tout de suite.
Mes tentatives se sont révélées venimeuses: maladresse après maladresse, je fini par crevé l'abscès et, par le fait même, le tube. Bravo, il n'y a plus de bosse douteuse! (FAIL)
Ma tentative héroïque de partir tôt ce matin est un lamentable échec, il est maintenant 9h30 et je dois attendre 10am pour aller au magasin de vélo chercher les bon outils qui vont m'éviter de continuellement perçer mon tube.
Peut-être est-ce que c'est ma chance, peut-être que c'est une coincïdence, mais le magasin, qui ouvre tout les jours à 11am, est ouvert ce matin. Tom, le proprio, m'accueille chaleureusement et s'acharne sur mon vélo pour que je reprenne la route illico. Il est jasant, connaisseurs et habile, il ne perd pas de temps et j'enfourche mon vélo à 11h30 (pour en savoir plus sur les autres pépins mécaniques de mon vélo, visitez Les trois petits cochons!).
Malgré les vents du sud-est favorable, je ne franchirai que 111km ce jour-là, une seconde crevaison lente se manifeste au pneu avant, qui n'avait jusqu'à présent eu aucun ennui. Ça sent pas bon tout ça...
7am, le réveil sonne. Il fait noir encore et mes hôtes dorment à poing fermé. Je pousse ma montagne de baggage hors de la chambre et comment à préparer mon départ. 8:30am, le tout est prêt, j'ai bien déjeuné, et la route m'attends. Pour me rendre à Ashby, il me faut faire 160km aujourd'hui et demain. GO!
Je n'ai pas fait 2km qu'une bosse dans ma roue arrière m'inquiète. Je m'arrête, j''examine la masse et conclue qu'il peut s'agir d'un cancer mâlin, il faut opérer tout de suite.
Mes tentatives se sont révélées venimeuses: maladresse après maladresse, je fini par crevé l'abscès et, par le fait même, le tube. Bravo, il n'y a plus de bosse douteuse! (FAIL)
Ma tentative héroïque de partir tôt ce matin est un lamentable échec, il est maintenant 9h30 et je dois attendre 10am pour aller au magasin de vélo chercher les bon outils qui vont m'éviter de continuellement perçer mon tube.
Peut-être est-ce que c'est ma chance, peut-être que c'est une coincïdence, mais le magasin, qui ouvre tout les jours à 11am, est ouvert ce matin. Tom, le proprio, m'accueille chaleureusement et s'acharne sur mon vélo pour que je reprenne la route illico. Il est jasant, connaisseurs et habile, il ne perd pas de temps et j'enfourche mon vélo à 11h30 (pour en savoir plus sur les autres pépins mécaniques de mon vélo, visitez Les trois petits cochons!).
Malgré les vents du sud-est favorable, je ne franchirai que 111km ce jour-là, une seconde crevaison lente se manifeste au pneu avant, qui n'avait jusqu'à présent eu aucun ennui. Ça sent pas bon tout ça...
J32 - Samedi 10 novembre 2012
Des ennuis à l'horizon...
Finalement, je ne suis pas parti hier, j'ai eu une crevaison à réparer sur mon vélo et donc je reste une nuit de plus ici. Je pars tôt demain matin, mais je me suis permis une petite mise à jour sur mon site: astuvuremi.ca/statistiques.
Pour les curieux, mon vélo avait besoin aussi d'une petite inspection. On serre les vis, on nettoie un peu. Et j'ai remarqué que la roue arrière est très usée (normale, vu tout le poid qu'il y a là-dessus!). J'ai donc inversé les pneus.
Ce qu'il faut savoir c'est que j'ai aussi un petit pépin avec le porte-bagages avant, ce qui m'a obligé à mettre moins de poids à l'avant et, donc, plus à l'arrière. Mais le vélo tiens le coups... pour le moment.
À bientôt, on se revoit à Ashby dans 2 jours!
Cliquez sur l'image à droite pour plus d'aventure!
Pour les curieux, mon vélo avait besoin aussi d'une petite inspection. On serre les vis, on nettoie un peu. Et j'ai remarqué que la roue arrière est très usée (normale, vu tout le poid qu'il y a là-dessus!). J'ai donc inversé les pneus.
Ce qu'il faut savoir c'est que j'ai aussi un petit pépin avec le porte-bagages avant, ce qui m'a obligé à mettre moins de poids à l'avant et, donc, plus à l'arrière. Mais le vélo tiens le coups... pour le moment.
À bientôt, on se revoit à Ashby dans 2 jours!
Cliquez sur l'image à droite pour plus d'aventure!
J31 - Vendredi 9 novembre 2012
Je suis tombé sur ça récemment, très instructif: Vélo en hiver, ça vous tente? :D
J'avais pensé écrire dans mon blog, j'ai plein d'idée, dont l'un qui va s'intituler "Les trois petits cochons"! Vous êtes intrigués n'est-ce pas?
Je manque de temps pour l'écrire, il est déjà (encore!) 4pm et je dois faire un peu de milage avant la nuit pour arriver à Ashby dans 3 jours où un couple, des inconnus trouvé sur WarmShowers.org, ont accepté de m'accueillir sur mon trajet.
J'ai aussi un gentil couchsurfer prêt à m'héberger à Estevan, première nuit de retour au Canada dans 8 jours.
Le monde est tellement beau! La neige m'attends, j'ai hâte!
J'avais pensé écrire dans mon blog, j'ai plein d'idée, dont l'un qui va s'intituler "Les trois petits cochons"! Vous êtes intrigués n'est-ce pas?
Je manque de temps pour l'écrire, il est déjà (encore!) 4pm et je dois faire un peu de milage avant la nuit pour arriver à Ashby dans 3 jours où un couple, des inconnus trouvé sur WarmShowers.org, ont accepté de m'accueillir sur mon trajet.
J'ai aussi un gentil couchsurfer prêt à m'héberger à Estevan, première nuit de retour au Canada dans 8 jours.
Le monde est tellement beau! La neige m'attends, j'ai hâte!
J30 - Jeudi 8 novembre 2012
Journée de pause, j'en profite pour faire de la slackline sur le campus de St Olaf, où Fred m'accueille dans ses résidences. J'ai fait l'essai des cafétéria de campus: WOW! Y'a de tout, autant que tu veux et pour moi c'était juste comme Disney Land, jusqu'à ce que mon estomac catch que j'allais pas arrêter tant qu'il me le disait pas. Je suis resté étendu pendant 1h après le déjeuner. Je suis désormais médaillé olympique de la gourmandise.
Aujourd'hui, je voulais faire une petite séance face à face, toute la gang. Quand on fait un site web, ou un blog, il y a plusieurs outils qu'on peut utiliser pour avoir un "feeling" de ceux qui nous lisent. Je voulais vous partager ça. Le tableau ici montre le nombre de visiteur unique (donc ordinateur unique) qui a visité astuvuremi.ca chaque jour depuis un mois. Je suis parti le 10 octobre et déjà le 9 octobre j'avais 200 visiteurs qui sont allé dire bonjour. C'est fou! Je ne suis pas sûr de savoir qui vous êtes, j'ai reçu près d'un 40aine de email depuis mon départ de monde d'un peu partout, des amis, des amis d'amis. Mais comment expliquer qu'il y ait 300 et même 400 visiteurs? Comment justifier que mon site web ait reçu plus de 6000 visionnements de pages en un mois? Je ne sais pas, mais j'aime ça.
Aujourd'hui, je voulais faire une petite séance face à face, toute la gang. Quand on fait un site web, ou un blog, il y a plusieurs outils qu'on peut utiliser pour avoir un "feeling" de ceux qui nous lisent. Je voulais vous partager ça. Le tableau ici montre le nombre de visiteur unique (donc ordinateur unique) qui a visité astuvuremi.ca chaque jour depuis un mois. Je suis parti le 10 octobre et déjà le 9 octobre j'avais 200 visiteurs qui sont allé dire bonjour. C'est fou! Je ne suis pas sûr de savoir qui vous êtes, j'ai reçu près d'un 40aine de email depuis mon départ de monde d'un peu partout, des amis, des amis d'amis. Mais comment expliquer qu'il y ait 300 et même 400 visiteurs? Comment justifier que mon site web ait reçu plus de 6000 visionnements de pages en un mois? Je ne sais pas, mais j'aime ça.
C'est comme si chaque jour, je pédalais avec 200 amis inconnus de partout à travers le globe. Récemment, j'ai une amie de France qui m'écrivait "nous - tes fans...". J'ai été charmé instantannément à l'idée d'avoir des fans. Et j'aime savoir être lu, je pense quand je pédale à ce que je pourrais bien vous raconter pour vous divertir. J'y met les efforts et le temps, et vous vous aimez ça et ça me fait vraiment plaisir de vous lire.
Ma tante m'écrivait l'autre jour "Ce qui me frappe, c'est les moments de solitude que tu vis". Elle a misé juste, c'est dur pour le corps, mais c'est surtout dur pour le mental comme dirait Bob, dans les Boys. Mes jours de pause, à Toronto, Kingston, Chicago, et ici, à Northfield, me permettre de recharger mes batteries. Mais psychologiquement, j'ai besoin de me savoir encore entouré, et chaque email que j'ai reçu a eu cet effet, ma fait sourire, m'a touché, ou m'a faire rire.
Continuez de m'écrire et partager le lien à vos amis. C'est fou le boost que ça donne de recevoir un message d'encouragement de quelqu'un qu'on a jamais rencontré qui nous dit: "tu es inspirant".
Eh bien vous, vous êtes motivants!
Ma tante m'écrivait l'autre jour "Ce qui me frappe, c'est les moments de solitude que tu vis". Elle a misé juste, c'est dur pour le corps, mais c'est surtout dur pour le mental comme dirait Bob, dans les Boys. Mes jours de pause, à Toronto, Kingston, Chicago, et ici, à Northfield, me permettre de recharger mes batteries. Mais psychologiquement, j'ai besoin de me savoir encore entouré, et chaque email que j'ai reçu a eu cet effet, ma fait sourire, m'a touché, ou m'a faire rire.
Continuez de m'écrire et partager le lien à vos amis. C'est fou le boost que ça donne de recevoir un message d'encouragement de quelqu'un qu'on a jamais rencontré qui nous dit: "tu es inspirant".
Eh bien vous, vous êtes motivants!
J29 - Mercredi 7 novembre 2012
Distance: 109km - Montée: 610m
On met ça au clair: quand google map te dit de pas passer par la route 60. Passe pas par la route 60. Parce qu'elle ressemble à ça -->
Mais bon, tétu comme je suis, j'étais pas pour revenir sur mes pas! D'ailleurs, le charme des panneaux de signalisation avec des charrettes dessus vaut bien plus que le petit désagrément pour mes jambes des pentes un peu inclinée.
À près de 10km de Northfield, ma destination pour la nuit, le soleil descend vite, il est d'un rose à faire rougir (?) un flamand rose, et je cogne à une petite maison isolé. Un homme dans la 40aine avec de grosse lunettes me salue, incrédule, et m'aide à me dirigier. Juste avant que je parte, il s'exclame: "Ah, tu viens de Montréal! Attends, je vais te présenter à ma mère!" Et il se retourne et appelle sa mère, une femme de plus de 80ans sans doute, en lui disant "Hey maman, cet homme vient du Canada! Il est à vélo!" D'un ton tout excité.
J'en garde un beau souvenir, malgré le léger malaise après lorsque je me suis demander ce que j'étais supposé faire maintenant en leur compagnie.
Mais bon, tétu comme je suis, j'étais pas pour revenir sur mes pas! D'ailleurs, le charme des panneaux de signalisation avec des charrettes dessus vaut bien plus que le petit désagrément pour mes jambes des pentes un peu inclinée.
À près de 10km de Northfield, ma destination pour la nuit, le soleil descend vite, il est d'un rose à faire rougir (?) un flamand rose, et je cogne à une petite maison isolé. Un homme dans la 40aine avec de grosse lunettes me salue, incrédule, et m'aide à me dirigier. Juste avant que je parte, il s'exclame: "Ah, tu viens de Montréal! Attends, je vais te présenter à ma mère!" Et il se retourne et appelle sa mère, une femme de plus de 80ans sans doute, en lui disant "Hey maman, cet homme vient du Canada! Il est à vélo!" D'un ton tout excité.
J'en garde un beau souvenir, malgré le léger malaise après lorsque je me suis demander ce que j'étais supposé faire maintenant en leur compagnie.
J28 - Mardi 6 novembre 2012
Distance: 82km - Montée: 510m
Bonne chance aux lecteurs Anglophones pour la traduction du texte d'hier... je leur rends pas la vie facile! :P
Hier était sans doute la plus belle journée que j'ai eu, et la plus exigente. Je n'ai pas pu filmé à cause de petit pépin avec la caméra et les Macs. Ce sera pour mes souvenirs!
J'ai abouti dans un camping de vélo hier soir. J'aurai préféré le confort réconfortant d'un lit, mais le parc national était tout de même très douillet, malgré le bruit de l'autoroute juste à côté. Le matin était pluvieux, j'ai traîné dans la tente pour finalement découvrir une petit neige-pluie à l'extérieur. Le ciel était gris et j'ai décidé de prendre ça très relax. J'ai d'ailleurs compris aujourd'hui (en sursaut) qu'on avait changé pour l'heure d'hiver 2 jours plus tôt. Mais quand on se fie sur le soleil pour guider le rythme de vie, ce genre de détail a peu d'importance, vraiment.
Il me reste plus qu'une journée demain puis un lit, une douche, un repas chaud qui ne vient pas du Subway. Mais ce soir, c'est le soir de l'élection! C'est excitant! Un pharmacien/fermier-à-temps-partiel m'accueille dans sa grange et j'ai un endroit sec pour faire sécher ma tente et me régaler d'un mets délicieux de la mère du pharmacien.
Hier était sans doute la plus belle journée que j'ai eu, et la plus exigente. Je n'ai pas pu filmé à cause de petit pépin avec la caméra et les Macs. Ce sera pour mes souvenirs!
J'ai abouti dans un camping de vélo hier soir. J'aurai préféré le confort réconfortant d'un lit, mais le parc national était tout de même très douillet, malgré le bruit de l'autoroute juste à côté. Le matin était pluvieux, j'ai traîné dans la tente pour finalement découvrir une petit neige-pluie à l'extérieur. Le ciel était gris et j'ai décidé de prendre ça très relax. J'ai d'ailleurs compris aujourd'hui (en sursaut) qu'on avait changé pour l'heure d'hiver 2 jours plus tôt. Mais quand on se fie sur le soleil pour guider le rythme de vie, ce genre de détail a peu d'importance, vraiment.
Il me reste plus qu'une journée demain puis un lit, une douche, un repas chaud qui ne vient pas du Subway. Mais ce soir, c'est le soir de l'élection! C'est excitant! Un pharmacien/fermier-à-temps-partiel m'accueille dans sa grange et j'ai un endroit sec pour faire sécher ma tente et me régaler d'un mets délicieux de la mère du pharmacien.
J27 - Lundi 5 novembre 2012
Distance: 132km - Montée: 849m
J'ai une histoire de pêche pour vous. C't'une fois un gars comprends-tu, y' se dit: c'est aujourd'hui qu'on sort du Wisonsin. Ça fa' que y'é parti, tsé, pi y s'é tappé toute qu'une ride mes amis!
Le chemin qui se déroulait devant lui tel un rouleau printanier. La route se faisait belle, lui présentant ses plus belles courbes. À gauche, à droite, en haut, en bas. À force de s'en faire mettre plein les yeux comme ça, le gars y décide d'attaquer la dernière courbe, d'une shot. Qu'il était fier, le gars, après avoir grimpé sa petite pente avec ses 70kg sur sa barouette. Sa peau fumait, un halo de vapeur l'entourait.
Donc quand est venu le temps de redescendre, "Que non!" se dit le vaillant expolorateur. Il prit donc le mystérieux "chemin rustique" et se permit une petite traversé des champs au sommet du monde, où les champs s'étendait à perte de vue, loin au bas, de part et d'autre de la route. Quand finallement nul autre option que de redescendre s'offra à lui, il attacha sa tuque avec de la broche et dévalla d'un coup pour finallement atterrir sur la route 14 qu'il avait si courageusement quitté. Depuis ce temps, les plus grands explorateurs du monde ont été à la recherche du fameux "chemin rustique" afin d'en savourer la beauté, mais d'aucun n'y est parvenu.
Un petit coin d'autre monde, au milieu du Wisonsin, caché pour toujours.
Le chemin qui se déroulait devant lui tel un rouleau printanier. La route se faisait belle, lui présentant ses plus belles courbes. À gauche, à droite, en haut, en bas. À force de s'en faire mettre plein les yeux comme ça, le gars y décide d'attaquer la dernière courbe, d'une shot. Qu'il était fier, le gars, après avoir grimpé sa petite pente avec ses 70kg sur sa barouette. Sa peau fumait, un halo de vapeur l'entourait.
Donc quand est venu le temps de redescendre, "Que non!" se dit le vaillant expolorateur. Il prit donc le mystérieux "chemin rustique" et se permit une petite traversé des champs au sommet du monde, où les champs s'étendait à perte de vue, loin au bas, de part et d'autre de la route. Quand finallement nul autre option que de redescendre s'offra à lui, il attacha sa tuque avec de la broche et dévalla d'un coup pour finallement atterrir sur la route 14 qu'il avait si courageusement quitté. Depuis ce temps, les plus grands explorateurs du monde ont été à la recherche du fameux "chemin rustique" afin d'en savourer la beauté, mais d'aucun n'y est parvenu.
Un petit coin d'autre monde, au milieu du Wisonsin, caché pour toujours.
J26 - Dimanche 4 novembre 2012
Distance: 135km - Montée: 224m
Journée un peu monotone, je commence à me tanner de suivre la route 14. Mais ma carte est petite et les chemins alternatifs sont pas... hum comment dire... très présents! J'arrive donc dans le charmant Richland Center et j'hésite encore à cogner au porte, c'est trop citadin on dirait.
Je trouve finalement un petit terrain gazonné près d'une rivière, j'inspecte à la lampe les lieu et découvre que c'est un lieu de mouillage pour les canots, la rive ayant été préparé par les Scouts de la région.
Je me suis rappelé le bon vieux dicton "Scout un jour, Scout toujours!" et me suis dit que puisque je suis un scout, j'ai droit de camper ici, logique!
Le bruit de la rivière était réconfortant et l'humidité de la rive m'a apporté ma première givre au matin, j'étais tout ému.
C'est beau à l'infini la rosée du matin, mais la givre du matin, c'est comme infini + 1.
Je trouve finalement un petit terrain gazonné près d'une rivière, j'inspecte à la lampe les lieu et découvre que c'est un lieu de mouillage pour les canots, la rive ayant été préparé par les Scouts de la région.
Je me suis rappelé le bon vieux dicton "Scout un jour, Scout toujours!" et me suis dit que puisque je suis un scout, j'ai droit de camper ici, logique!
Le bruit de la rivière était réconfortant et l'humidité de la rive m'a apporté ma première givre au matin, j'étais tout ému.
C'est beau à l'infini la rosée du matin, mais la givre du matin, c'est comme infini + 1.
J25 - Samedi 3 novembre 2012
Distance: 145km - Montée: 354m
Je suis bel et bien parti à 4pm de Chicago hier. J'avais peur d'être coincé dans la ville encore lorsqu'il ferait nuit mais j'ai réussi à sortir dans la banlieu et à me trouver campement derrière un magasin quelconque. Je n'aime pas faire ça, je préfère demander à des gens de camper sur leur terrain pour éviter les ennuis. Comme de fait, aujourd'hui, après une belle journée, je m'arrête à l'épicerie à Evansville lorsque le soleil se couche (ce qui me permet de passer un peu plus de temps éveillé hors de ma tente...) et j'en profite pour manger, jaser, bretter, prendre des photos de mon vélo chargé de bonne nourriture. Puis je repars à la recherche d'un campement. Bien entendu, je ne vois pas que je dois tourner à droite (pour ma défense, il faisait très noir!) et j'abouti à ... rien. Un cul-de-sac, deadend. Je vagabonde un peu en direction du nord mais je suis pas vraiment habille avec les étoiles la nuit, c'est plus facile le jour, car il y en a juste une à suivre...
Bref, j'affectionne un autre cul-de-sac et me permet un campement à l'improviste au milieu du voisinage. S'aura été un bon choix, un voisin viendra m'apporter un café (bon, j'aime pas le café, mais c'est chaud! Et comme on dit, "À cheval donné, on regarde pas la bride" Oui oui, on dit ça).
Et hop au galop vers des contrées inconnues.
Bref, j'affectionne un autre cul-de-sac et me permet un campement à l'improviste au milieu du voisinage. S'aura été un bon choix, un voisin viendra m'apporter un café (bon, j'aime pas le café, mais c'est chaud! Et comme on dit, "À cheval donné, on regarde pas la bride" Oui oui, on dit ça).
Et hop au galop vers des contrées inconnues.
J24 - Vendredi 2 novembre 2012
Distance: 53km
Et finalement vendredi. Ça fait une semaine que je suis à Chicago. J'ai enfin pris le temp d'écrire ces quelques lignes sur mon Journal de Bord, s'aura été long, c'est un départ tardif pour moi cet après-midi. Et maintenant que je suis dans la "central time zone", le soleil se couche à 6pm.
Je doute pouvoir écrire beaucoup ici d'ici Minneapolis, alors on se reparle dans 5 jours!
Minnesota, j'arrive!
Je doute pouvoir écrire beaucoup ici d'ici Minneapolis, alors on se reparle dans 5 jours!
Minnesota, j'arrive!
J23 - Jeudi 1 novembre 2012
J'ai pris un important décision cette semaine. Je ne ferai pas Movember. Pas de moustache pour moi ce mois-ci, cette année-ci. Ma barbe me garde au chaud, elle me protège des vents et je veux la garder jusqu'à la fin du voyage, comme une barbe de série de hockey. Rémi barbu? Ça doit être drôle! Oui. Mais j'aime ça :D
Mais je voulais aussi avoir une cause, on m'a demandé à plusieurs reprise pourquoi je faisais ce voyage, si j'avais une cause. Je disais non, j'aime le vélo c'est tout.
Mais depuis que je suis au états-unis surtout, je suis abasourdi par la quantité de McDonald et des jeunes enfants et adolescents tout rond. J'en suis triste car bouger c'est si facile, c'est si plaisant. J'ai de la chance, on m'a élevé comme ça: j'ai essayer le baseball, le karaté, le soccer, le ski, la natation, le patin artistique (oui oui). Ma soeur touche à tout aussi, la rame, le kickboxing, la course. Ma mère fait de la nage et mon père de l'élliptique. Ils font plus de vélo aussi, coincidence?
Bref, bouger c'est important et si je peux faire plus de 4000km à vélo, alors tout le monde peut s'attaquer à un sport. Et c'est le fun, garanti.
Le prochain qui demande: oui j'ai une cause, bouger.
Mais je voulais aussi avoir une cause, on m'a demandé à plusieurs reprise pourquoi je faisais ce voyage, si j'avais une cause. Je disais non, j'aime le vélo c'est tout.
Mais depuis que je suis au états-unis surtout, je suis abasourdi par la quantité de McDonald et des jeunes enfants et adolescents tout rond. J'en suis triste car bouger c'est si facile, c'est si plaisant. J'ai de la chance, on m'a élevé comme ça: j'ai essayer le baseball, le karaté, le soccer, le ski, la natation, le patin artistique (oui oui). Ma soeur touche à tout aussi, la rame, le kickboxing, la course. Ma mère fait de la nage et mon père de l'élliptique. Ils font plus de vélo aussi, coincidence?
Bref, bouger c'est important et si je peux faire plus de 4000km à vélo, alors tout le monde peut s'attaquer à un sport. Et c'est le fun, garanti.
Le prochain qui demande: oui j'ai une cause, bouger.
J22 - Mercredi 31 octobre 2012
C'est l'Halloween! J'attendais aujourd'hui avec impatience, être dans une grande ville pour l'Halloween m'amuse. J'ai passé ma journée dans un café à libérer de l'espace sur ma caméra (c'est fou combien j'ai appris à utiliser le MacBook dans ce voyage!) et j'écris un peu sur le site, ici. Il y a tant à dire, j'ai tellement de retard et je veux tout écrire! Mais dehors, il fait soleil, mes hôtes travaillent toutes (elles ont chacune 2-3 boulots, c'est ça que ça prends pour payer l'uni...) et les gens sont déguisé. Je fini par abandonner toute productivité sur l'ordi et c'est le retour à la maison. Un party d'halloween se prépare, les bonbons sont prêts pour les enfants, mais les enfants ne viennent pas, et je mange beaucoup de bonbons, pour compenser bien sûr! On va chez le voisin, on regarde Hocus Pocus (souvenir d'enfance) et se prend un burrito à 2$ (spécial Halloween pour les gens déguisé. C'était de toute beauté de voir tout le monde porter leur costume, en ligne pour avoir leur burrito. Mario et Luigi assis au comptoir, Bob l'Éponge qui parle avec le diable autour d'un plat de guacamole. Et Monsieur Banane qui débarque. Que c'était beau!
Demain, je suis supposé partir. Mais j'ai changé d'avis, Chicago c'est vivant, c'est vibrant. Je reste un jour de plus. De toute façon, ça sert à quoi de se presser?
Exactement.
Demain, je suis supposé partir. Mais j'ai changé d'avis, Chicago c'est vivant, c'est vibrant. Je reste un jour de plus. De toute façon, ça sert à quoi de se presser?
Exactement.
J21 - Mardi 30 octobre 2012
Après 2 nuits chez le premier couchsurfer (CSer), je remballe tout et quitte vers le 2e logis. Trois étudiantes de l'université de De Paul m'accueille et on parle toute le soirée. On connecte plus, mon autre CSer, un peu plus vieux semblait s'ennuyer, étant plutôt solitaire et fan de télésérie. Ici, ça bouge, c'est le quartier étudiant, on parle français un peu, c'est refraîchissant.
J20 - Lundi 29 octobre 2012
Mon hôte est super, il est passionné, on parle beaucoup et m'offre un (3e) délicieux souper. Et moi je mange vraiment trop. Mon corps est en mode métabolisme turbo++. Ne faisant plus de vélo, je ne transpire plus autant et je dois aller au toilette pour uriner aux heures. Mon corps est mélanger pas à peu près.
On visite le centre-ville à vélo, il vente comme le bon yieux. Et c'est relax.
On visite le centre-ville à vélo, il vente comme le bon yieux. Et c'est relax.
J19 - Dimanche 28 octobre 2012
Distance: 135km - Moyenne: ?
Aujourd'hui, je me réveille près de Niles, dans le milieu d'un grand terrain nu, où une rue tranquille scinde une forêt dense. Je me suis perdu hier, j'ai abouti ici. Je ne sais pas combien de distance j'ai fait hier, mais aujourd'hui, je dois me rendre à Chicago, 80miles m'en sépare, il faut partir! Mes hôtes m'invitent à l'intérieur pour un déjeuner et m'invite à revenir si jamais je refais ce voyage à vélo. Je souris: je doute retraverser l'Amérique du Nord d'un océan à l'autre d'ici peu, et d'ailleurs, je ne sais même pas comment j'ai abouti chez eux, les chances sont minces qu'on se revoit, mais c'est charmant, ils sont très accueillants.
Ça fait 5 jours que je pédale à travers le Michigan, 4 nuits de camping, une douche est nécessaire. Chicago better be tonight.
Et je pédale, je rejoins le lac Michigan, je traverse vers l'Indiana, puis je vais franc Ouest, les vents sont durs et je traverse Gary, une ville insolite connu pour le crime, les gangs et la pauvreté. Gary, c'est un centre-ville imposant et complètement vide le dimanche. Le sens unique à 4 voie sur lequel je suis est vide, aucune voiture. Le panneau d'affichage métallique grince, le vent souffle sur une motte de foin, je me sens au far-ouest. Puis je remonte vers le nord, Chicago bientôt, mais avant, des autoroutes, de la construction incomplète, des chantiers déserts. J'abouti sur une autoroute à 3 voies dans chaque sens. Oui oui, une autoroute. elle est lisse comme une piste de course, sans doute récemment rénové. Et complèment désolée. Je me sens sur Mars, il y a des entrepôts de pétrole à perte de vue, ces grands cylindres qu'on peut voir dans Montréal-Est.
Enfin, je traverse vers l'Illinois, le soleil tombe, le ville est lugubre et je me demande si Chicago sera une belle ville. Chicago-sud, c'est pauvre et peu sécuritaire. Beaucoup de gens avec des manteaux trop grands pour les protéger de la tête au pieds des vents et du froids, vivent-ils dans la rue? Ou bien c'est un style? Puis je pédale, plus que 15km à peine. Je me croyais dans Chicago, mais non, le centre-ville se dévoile à moi au coin d'un tournant et je reste ébahi. De grandes tours, c'est illuminé, le train vrombi, les lumières des buildings scintillent comme des étoiles. Chicago c'est beau, c'est grand. Puis j'arrive. Je texte mon hôte, je rentre à l'intérieur, je sors mes boxers et je vais à la douche.
Enfin.
Ça fait 5 jours que je pédale à travers le Michigan, 4 nuits de camping, une douche est nécessaire. Chicago better be tonight.
Et je pédale, je rejoins le lac Michigan, je traverse vers l'Indiana, puis je vais franc Ouest, les vents sont durs et je traverse Gary, une ville insolite connu pour le crime, les gangs et la pauvreté. Gary, c'est un centre-ville imposant et complètement vide le dimanche. Le sens unique à 4 voie sur lequel je suis est vide, aucune voiture. Le panneau d'affichage métallique grince, le vent souffle sur une motte de foin, je me sens au far-ouest. Puis je remonte vers le nord, Chicago bientôt, mais avant, des autoroutes, de la construction incomplète, des chantiers déserts. J'abouti sur une autoroute à 3 voies dans chaque sens. Oui oui, une autoroute. elle est lisse comme une piste de course, sans doute récemment rénové. Et complèment désolée. Je me sens sur Mars, il y a des entrepôts de pétrole à perte de vue, ces grands cylindres qu'on peut voir dans Montréal-Est.
Enfin, je traverse vers l'Illinois, le soleil tombe, le ville est lugubre et je me demande si Chicago sera une belle ville. Chicago-sud, c'est pauvre et peu sécuritaire. Beaucoup de gens avec des manteaux trop grands pour les protéger de la tête au pieds des vents et du froids, vivent-ils dans la rue? Ou bien c'est un style? Puis je pédale, plus que 15km à peine. Je me croyais dans Chicago, mais non, le centre-ville se dévoile à moi au coin d'un tournant et je reste ébahi. De grandes tours, c'est illuminé, le train vrombi, les lumières des buildings scintillent comme des étoiles. Chicago c'est beau, c'est grand. Puis j'arrive. Je texte mon hôte, je rentre à l'intérieur, je sors mes boxers et je vais à la douche.
Enfin.
J18 - Samedi 27 octobre 2012
Distance: 140km - Moyenne: ?
Bon ça fait 4 jour que je vous donne des distances mais pas de vitesse. C'est pas facile, mon odomètre est fini et j'ai pas d'outils vraiment. Donc voici une journée typique c'est dernier temps:
Le soleil se lève, il fait froid. S'il fait gris, je me recouche, s'il fait soleil, je me lève. Plus je vais vers l'Ouest, plus le matin commence tard, mes nuits sont longues, trop longues, je n'arrive pas à les dormir en entier. Puis on range le sac de couchage, on se change, le déjeuner est mis de côté, tout est remballé, la tente se fait sécher un peu (car il y a toujours de la condensation sur les parois dû à ma respiration durant le nuit). Le vélo est monté, on m'offre du thé ou un déjeuné parfois. Puis c'est le départ.
On pédale, on regarde la carte. Dans le doute, on se fie au soleil, les rues n'ont pas d'importance, c'est une direction générale. Un feeling général.
Puis j'ai faim, je sors une ou deux ou trois barre tendre, je sors le beurre d'arachide, les biscuits et les noix, je bois (beaucoup, plus de 6 bouteilles par jour). Et je mange tout le temps. Le villes me ralentissent, il faut que je m'arrête pour les toilettes, pour l'épicerie, pour le wifi gratuit du McDo. Mais bref, je pédale tout le reste du temps.
Le soleil se couche, c'est le temps de trouver un souper et un déjeuner. Dans l'épicerie, je me sens drôle avec mes combines serrée et mes vêtements de vélo. Les gens regardent. Puis je pédale un peu plus, à la recherche d'un campement, je regarde les maisons et me demande qui vit à l'intérieur, s'ils sont sympathiques et s'ils vont me laisser dormir là. Je juge les gens par leur terrain et leur maison.
Enfin, il fait noir, j'ai pédalé 140km aujourd'hui, mais c'est pas sir pire car j'avais peu de vents, et je n'avais que ça à faire...
On sort la tente, on choisi un terrain plat, un peu en pente. il est tôt, probablement 20h30, mais il n'y a vraiment plus rien à faire alors j'essaie de dormir. Il fait frais et j'ai chaud sous mon sac de couchage. Peut-être que ce sera mieux quand il fera plus froid?
Le soleil se lève, il fait froid. S'il fait gris, je me recouche, s'il fait soleil, je me lève. Plus je vais vers l'Ouest, plus le matin commence tard, mes nuits sont longues, trop longues, je n'arrive pas à les dormir en entier. Puis on range le sac de couchage, on se change, le déjeuner est mis de côté, tout est remballé, la tente se fait sécher un peu (car il y a toujours de la condensation sur les parois dû à ma respiration durant le nuit). Le vélo est monté, on m'offre du thé ou un déjeuné parfois. Puis c'est le départ.
On pédale, on regarde la carte. Dans le doute, on se fie au soleil, les rues n'ont pas d'importance, c'est une direction générale. Un feeling général.
Puis j'ai faim, je sors une ou deux ou trois barre tendre, je sors le beurre d'arachide, les biscuits et les noix, je bois (beaucoup, plus de 6 bouteilles par jour). Et je mange tout le temps. Le villes me ralentissent, il faut que je m'arrête pour les toilettes, pour l'épicerie, pour le wifi gratuit du McDo. Mais bref, je pédale tout le reste du temps.
Le soleil se couche, c'est le temps de trouver un souper et un déjeuner. Dans l'épicerie, je me sens drôle avec mes combines serrée et mes vêtements de vélo. Les gens regardent. Puis je pédale un peu plus, à la recherche d'un campement, je regarde les maisons et me demande qui vit à l'intérieur, s'ils sont sympathiques et s'ils vont me laisser dormir là. Je juge les gens par leur terrain et leur maison.
Enfin, il fait noir, j'ai pédalé 140km aujourd'hui, mais c'est pas sir pire car j'avais peu de vents, et je n'avais que ça à faire...
On sort la tente, on choisi un terrain plat, un peu en pente. il est tôt, probablement 20h30, mais il n'y a vraiment plus rien à faire alors j'essaie de dormir. Il fait frais et j'ai chaud sous mon sac de couchage. Peut-être que ce sera mieux quand il fera plus froid?
J17 - Vendredi 26 octobre 2012
Distance: 120km - Moyenne: ?
Ce matin, il est déjà 7h30am, les vents on tournée, il faisait 20C hier soir avec des vents du sud, il fait maintenant 10C avec des vents d'ouest. Je me recouche et dors, encore...
Puis c'est le réveil brutal offert par deux pompiers qui arrivent en trombe pour m'interrogé. Drôle d'histoire tout ça... [blog]
Puis je suis parti, mais pas bredouille, on m'a tout de même offers des beignets gratuits!
Puis des champs. Longtemps des champs, des terrains vagues, des chevaux qui me regardent les regarder, les vents sont forts, le soleil est beau, et le nez est rouge, c'est le soleil, et le froid. J'arrive près de Battle Creek, c'est une ville, c'est pas facile pour trouver camping. Un policier me suggère un quartier de la ville, j'y trouve une maison avec un panneau de Scout, ça doit être gagnant!
Les maisons sont belles, routes pas trop passante et au réveil, on m'offre une omelette de champion. WIN!
Puis c'est le réveil brutal offert par deux pompiers qui arrivent en trombe pour m'interrogé. Drôle d'histoire tout ça... [blog]
Puis je suis parti, mais pas bredouille, on m'a tout de même offers des beignets gratuits!
Puis des champs. Longtemps des champs, des terrains vagues, des chevaux qui me regardent les regarder, les vents sont forts, le soleil est beau, et le nez est rouge, c'est le soleil, et le froid. J'arrive près de Battle Creek, c'est une ville, c'est pas facile pour trouver camping. Un policier me suggère un quartier de la ville, j'y trouve une maison avec un panneau de Scout, ça doit être gagnant!
Les maisons sont belles, routes pas trop passante et au réveil, on m'offre une omelette de champion. WIN!
J16 - Jeudi 25 octobre 2012
Distance: 115km - Moyenne: ?
Hier, j'ai fait que le 2/3 du trajet prévu, car j'ai décidé de prendre le chemin de terre et de me perdre dans les routes perdu du Michigan, c'était beau et c'était calme, moins de voitures, plus de champs, des charriots, des fermes, des chevaux... J'ai fini par me perdre, mais le soleil étant un allié fidèle, j'allais dans la bonne direction. J'ai abouti sur le terrain d'une famille (de huit enfants!), c'est le père de family qui m'a répondu, un ingénieur. Il était un peu surpris mais on a fini par bien s'entendre et on a eu une belle discussion autour de mon souper-subway.
Puis j'ai pédalé tranquillement toute la journée, encore à travers champs et chemin de terre. Puis j'abouti derrière une station de pompier pour établir campement, après avoir échouer à trouver une bonne âme qui m'accueillerait sur son terrain. Il est 8:30pm, et je dors.
Puis j'ai pédalé tranquillement toute la journée, encore à travers champs et chemin de terre. Puis j'abouti derrière une station de pompier pour établir campement, après avoir échouer à trouver une bonne âme qui m'accueillerait sur son terrain. Il est 8:30pm, et je dors.
J15 - Mercredi 24 octobre 2012
Distance: 75km - Moyenne: ?
Salut les amis! Ça fait longtemps!
Je suis à Chicago et j'ai maintenant accès à un ordi (un macbook, utilisation un peu moins habile...) et je prend le temps de faire une mise au point. Attachez votre tuque!
Mercredi matin, je fais l'expérience d'une salade déjeuner chez mon hôte, et une sorte de gruau que j'ai beaucoup aimé. Le végétalisme, c'est comme jouer avec la nourriture je trouve des fois. C'est tellement bon, et drôle à la fois.
J'ai profité du gym à leur appart pour essayer la "table renversée", paraît que ça redonne de la couleur au cheveux gris et que ça fait des abdos d'enfer...
Puis on set allé faire un peu de slackline [photos] puis j'ai traversé les lignes. Mon 1er blog sera sur le sujet d'ailleurs...
Je suis à Chicago et j'ai maintenant accès à un ordi (un macbook, utilisation un peu moins habile...) et je prend le temps de faire une mise au point. Attachez votre tuque!
Mercredi matin, je fais l'expérience d'une salade déjeuner chez mon hôte, et une sorte de gruau que j'ai beaucoup aimé. Le végétalisme, c'est comme jouer avec la nourriture je trouve des fois. C'est tellement bon, et drôle à la fois.
J'ai profité du gym à leur appart pour essayer la "table renversée", paraît que ça redonne de la couleur au cheveux gris et que ça fait des abdos d'enfer...
Puis on set allé faire un peu de slackline [photos] puis j'ai traversé les lignes. Mon 1er blog sera sur le sujet d'ailleurs...
J14 - Mardi 23 octobre 2012
Distance: 100km - Moyenne: 25.5km/h
De un, on m'a fait remarqué que le lien vers MapMyRide en cliquant sur les images à droite ne fonctionnait pas, j'ai donc réglé ça, essayez-le!
De deux, qu'elle belle journée mes amis! Un faux-plat descendant, un vent de dos, un peu frais avec le soleil derrière un filigrane de brume, c'était une belle journée. J'ai dû sortir mes garde-pluie pour mes souliers car il a plus un peu et les maringouins sont même sorti tellement il fait chaud, mais ce fut un 100km parcouru en un rien de temps.
Troisio, je dois te dire, cher journal de bord, que j'ai pas mal de chance, parce que j'ai vraiment des hôtes incroyables! Ce soir, je dors chez un photographe professionnel très chill récemment initié à la slackline (par moi) et on va faire un photoshoot demain. Et son coloc, c'est un touche-à-tout, il possède le building dans lequel je dors ce soir, il a voyagé il est cuisinier, plombier, mécanicien, jardinier, cycliste, végétalien, you-name-it.
Demain, on traverse la frontière, et on franchi le 1000e kilomètre!
De deux, qu'elle belle journée mes amis! Un faux-plat descendant, un vent de dos, un peu frais avec le soleil derrière un filigrane de brume, c'était une belle journée. J'ai dû sortir mes garde-pluie pour mes souliers car il a plus un peu et les maringouins sont même sorti tellement il fait chaud, mais ce fut un 100km parcouru en un rien de temps.
Troisio, je dois te dire, cher journal de bord, que j'ai pas mal de chance, parce que j'ai vraiment des hôtes incroyables! Ce soir, je dors chez un photographe professionnel très chill récemment initié à la slackline (par moi) et on va faire un photoshoot demain. Et son coloc, c'est un touche-à-tout, il possède le building dans lequel je dors ce soir, il a voyagé il est cuisinier, plombier, mécanicien, jardinier, cycliste, végétalien, you-name-it.
Demain, on traverse la frontière, et on franchi le 1000e kilomètre!
J13 - Lundi 22 octobre 2012
Distance: 150km - Moyenne: 20km/h
Je me suis couché hier tôt, suivant le soleil. Dès 7pm, il est temps d'établir un campement. J'étais sur une plage, un peu en retrait et des jeunes sont arrivés et sont arrivés, je doute qu'ils m'aient vu et je me suis endormi avant leur départ. La nuit était belle et calme. Au réveil, j'avais pas encore réalisé que 150km m'attendais aujourd'hui et ce n'est qu'à midi, après avoir flâné dans le chemin cycliste sinueux d'Hamilton que je comprend qu'encore 130km me sépare de mon hôte ce soir à London! Mais le soleil, le chaud et le peu de vent m'aide à filer sur la route. Lorsque j'arrive, un orage se dessine dans le ciel. Mais je dors au chaud et au sec ce soir.
P.S. Mon odomètre est brisé, donc les vitesses sont estimées.
P.P.S. Pour plus de détail sur ma route, il faut cliquer sur l'image à droite!
P.S. Mon odomètre est brisé, donc les vitesses sont estimées.
P.P.S. Pour plus de détail sur ma route, il faut cliquer sur l'image à droite!
J12 - Dimanche 21 octobre 2012
Distance: 65km - Moyenne: 18km/h
Aujourd'hui, je me suis couché très tard dans la nuit pour finir un élément important pour l'assemblé générale de JEunes!. Puis, je me suis levé très tôt, pour déjeuner, me doucher, finir l'empaquettage ET pour faire mon premier pain de viande. Petit hic, le truc métalique pour mettre dans le four est énorme! Donc, bien sûr, je double la recette, mais pas la quantité de viande. ce qui me fait un pain de pain de viande. Mais j'ai été très satisfait tout de même ce midi.
Départ très tardif (
J11 - Samedi 20 octobre 2012
La journée se présentait comme étant parfaite pour prendre mon temps. Puis j'abouti à passer la majeure partie de mon temps sur un projet pour YOUths. D'ailleurs, si vous voulez participer au 10e anniversaire de l'organisation, une soirée casino est organisée pour le 3 novembre, ouvert à tous Parents, amis,) il y aura des prix et tout et tout, ça promet d'être beau tout ça. Bon fini la publicité, de retour au voyage.
Le site web est beau, mon vélo est prêt et moi aussi. C'est le temps de décamper!
Demain, je pars pour Hamilton!
Pssst! Allez-voir la nouvelle galerie photo, je me suis pas mal amusé avec ça!
Le site web est beau, mon vélo est prêt et moi aussi. C'est le temps de décamper!
Demain, je pars pour Hamilton!
Pssst! Allez-voir la nouvelle galerie photo, je me suis pas mal amusé avec ça!
J10 - Vendredi 19 octobre 2012
Ce matin, je me suis couché tard, à jouer sur l'ordi. C'est fou tout le temps qu'on peut y mettre, mais je découvre un nouveau monde entier et je trouve ça fascinant! J'ai donc passé une grosse partie de la journée à dormir et à modifier quelques photos que vous pouvez voir dans ma nouvelle galerie photo et sur Facebook. Mékefoulévous, je profite d'avoir accès à un bon ordi, bientôt ce sera pas d'ordi... pi pas grand chose d'autre non plus. Finalement, à 4h15pm, je me suis décidé à faire avant la fermeture de magasin le tour de la ville pour aller chercher quelques petits trucs utiles pour le reste de mon voyage, soit un mp3 à 15$, une nouvelle chaîne de vélo (au cas où) et des plaquettes de frein, parce que ça use vite c'est petites bêtes là. J'en ai profité pour refaire le plein de vivre. Wow, beaucoup de noix, de blé et d'emballage!
Découverte Métro de la semaine: du beurre de cacahuète épicé au sirop d'érable, et aussi à la cannelle & raisin. Dans un élan de folie, j'ai misé sur le second. Je vis dangereusement, oui.
Je vous aime les amis!
Découverte Métro de la semaine: du beurre de cacahuète épicé au sirop d'érable, et aussi à la cannelle & raisin. Dans un élan de folie, j'ai misé sur le second. Je vis dangereusement, oui.
Je vous aime les amis!
J9 - Jeudi 18 octobre 2012
Premier matin de camping
Aujourd'hui, ça été la journée gadjet. Je suis resté campé à l'intérieur, devant l'ordi, avec un téléphone intelligent, une GoPro, une caméra et 4 cartes SD (pour un total de 104GB), à essayer des trucs pour le site web, voir comment je pourrais vous faire une belle galerie photo ou même un vidéo qui a de l'allure. J'ai fini par essayer une pléthore (oui oui) de logiciels et jouer avec une mosaïque (je me sens poétique) d'outils en ligne pour galeries photo dynamiques pour une "expérience virtuelle spectaculaire" comme qu'y disent.
Mais surtout parce que mon côté geek l'exigeait.
J'ai aussi ajouté un lien vers une page de "crowdfunding", qui consiste en une page de promotion de mon projet et une invitation à tous de m'encourager monétairement dans mon périple si le coeur leur en dit. Allez faire un tour, les suggestions sont toujours bienvenues!
--> www.gofundme.com/biking-west <--
Mais surtout parce que mon côté geek l'exigeait.
J'ai aussi ajouté un lien vers une page de "crowdfunding", qui consiste en une page de promotion de mon projet et une invitation à tous de m'encourager monétairement dans mon périple si le coeur leur en dit. Allez faire un tour, les suggestions sont toujours bienvenues!
--> www.gofundme.com/biking-west <--
J8 - Mercredi 17 octobre 2012
Mardi 17 octobre au matin, 7:30am
Repos à Toronto, j'en profite pour mettre à jour le site web, car il faut que vous sachiez: j'ai besoin d'un ordinateur pour faire les modifications à mon site web, et ça, je l'ai pas apporté avec moi, j'ai cru qu'une slackline me serait plus utile...
Pour les intéressés, tout ce que j'utilise pour faire mon site web se trouve en ligne:
Pour les intéressés, tout ce que j'utilise pour faire mon site web se trouve en ligne:
- Site web: Weebly.com + un peu de savoir faire...
- Images: pixlr.com
- Itinéraire: maps.google.ca
- Trajet: mapmyride.com
- Email: gmail.com
J7 - Mardi 16 octobre 2012
Distance: 99km - Moyenne: 19.1km/h
Ce matin, 7:30am, je ne dors plus. Ça suffit la grasse matinée, c'est le temps de pédaler, Toronto m'attends. À l'horizon, le soleil qui se fait voir au dessus de l'horizon et retourne vite se caché derrière le plafond de nuage qui s'offre à moi aujourd'hui. Les vents sont forts, mais le soleil montre du nez éventuellement et il se met à faire plus chaud. Pour changer du Subway, je suis allé au Mucho Burrito. Est-ce qu'il y a une façon élégante de manger un burrito? J'ai pas trouvé.
J6 - Lundi 15 octobre 2012
Distance: 75km - Moyenne: 16.5km/h
Ce matin, le ciel était gris, le vent était fort contre le shack. Donc j'ai refermé les yeux et j'ai redormi. Je suis parti vers midi, les vents étaient si puissants qu'ils me faisaient vasciller de gauche à droite. Et ma vitesse fulgurante de 16km/h ne faisait rien pour améliorer ma stabilité. J'ai fait un maigre 75km et me suis arrêté au milieu de nul part, alors que le ciel se calmait finalement.
J'ai fait du camping sur le terrain avant de la maison d'un septagénaire, il y a des champs et des vallons à perte de vue.
J'ai fait du camping sur le terrain avant de la maison d'un septagénaire, il y a des champs et des vallons à perte de vue.
J5 - Dimanche 14 octobre 2012
Distance: 109km - Moyenne: 23km/h
Je suis parti tard de chez Mike, je dors beaucoup et ça me fais du bien! La température devait être pluvieuse, mais j'ai eu droit à un temps maussade, chaud et humide. Il y a même eu quelques maringuouins qui sont sortis, juste assez pour me rappeler que le camping hors saison, c'est vraiment ça le mieux! Le peu de vent m'a permis de faire un bon temps et de me rendre jusqu'à Trenton, où un jeune couple m'a permis de camper sur leur terrain et m'ont même offert de faire un petit feu dans un shack de pêche sur glace qu'il avait sur leur (grand) terrain. J'y ai dormi, loin des moustiques. J'appréhendais un peu car, Étienne, Philippe et moi avions eu une expérience similaire où le-dit shack sentais le poisson à plein nez. Mon feu n'a pas fait long feu, j'ai emboucanée mon logis tel que seul moi sais le faire puis j'ai dormi avec des bouchons dans les oreilles à cause des trains fréquent qui passaient à moins de 50m de moi.
J'ai dormi comme un bébé.
J'ai dormi comme un bébé.
J4 - Samedi 13 octobre 2012
"Double knee drop" sur ma slackline
Journée de repos à Kingston.
J'ai fait une grâce matinée de champion, mais pour ma défense je me suis couché tard (après minuit, ouh là là que je me fais vieu :P). Je suis héberger chez un couchsurfer, Mike, et on est allé voir le film Argo, plutôt bien. J'avais même la chance de le regarder en compagnie de deux critiques de film! (les amis de Mike).
Mike est extraordinaire. Par où commencer... il est sourd. Et un peu aveugle. Il est fan de film et de jeu vidéo, de rencontre et a un humour aiguisé qui détonne avec sa façon de parler. Il enseigne à Kingston, qu'il connait comme sa poche, m'a invité à une marche de zombie (qui avait malheureusement lieu que le samedi suivant!) et à vraiment adoré la slackline. Il est d'une authenticité peu commune et d'un franc parlé déstabilisant. Séjour mémorable, certainement!
Ah! et j'avais oublié de mentionner, l'étudiant pasteur de la veille au Tim Horton m'a fait une prière personnelle on-the-spot. Je dois avouer que c'était une première.
J'ai fait une grâce matinée de champion, mais pour ma défense je me suis couché tard (après minuit, ouh là là que je me fais vieu :P). Je suis héberger chez un couchsurfer, Mike, et on est allé voir le film Argo, plutôt bien. J'avais même la chance de le regarder en compagnie de deux critiques de film! (les amis de Mike).
Mike est extraordinaire. Par où commencer... il est sourd. Et un peu aveugle. Il est fan de film et de jeu vidéo, de rencontre et a un humour aiguisé qui détonne avec sa façon de parler. Il enseigne à Kingston, qu'il connait comme sa poche, m'a invité à une marche de zombie (qui avait malheureusement lieu que le samedi suivant!) et à vraiment adoré la slackline. Il est d'une authenticité peu commune et d'un franc parlé déstabilisant. Séjour mémorable, certainement!
Ah! et j'avais oublié de mentionner, l'étudiant pasteur de la veille au Tim Horton m'a fait une prière personnelle on-the-spot. Je dois avouer que c'était une première.
J3 - Vendredi 12 octobre 2012
Distance: 140km - Moyenne: 20.5km/h
Le soleil était présent, les vents se sont calmés et la fraîcheur de l'automne était bienvenue. J'ai quitté le domicile du couple seulement à 10am. C'est bête à dire, mais ça me prend quand même 1h charger mon vélo au complet! D'où l'importance de garder certains éléments (barres tendres, coupe-vent, vêtements de pluie, porte-feuille, et autres) accessibles.
Je suis arrivé à Kingston juste quand la dernière ligne jaune dans le ciel était visible. La ville est belle et jeune, plusieurs rencontres déjà, un étudiant pasteur, un ingénieur, un prof, et un critique de film. Demain je reste en repos, un peu de slackline m'attends...
Je suis arrivé à Kingston juste quand la dernière ligne jaune dans le ciel était visible. La ville est belle et jeune, plusieurs rencontres déjà, un étudiant pasteur, un ingénieur, un prof, et un critique de film. Demain je reste en repos, un peu de slackline m'attends...
J2 - Jeudi 11 octobre 2012
Distance: ~85km - Moyenne: ~15.5km/h
Beaucoup de vents, le soleil est là, la température est agréable mais la vitesse est misérablement lente. J'ai suivi un sentier cyclable qui m'a couvert du vent une partie du trajet. Mais la nuit est tombée vite et il s'est mis à pleuvoir. Un couple de retraités m'a accueilli dans leur domicile, ils sont charmants, la maison chaude et le divan confortable.
J1 - Mercredi 10 octobre 2012
Distance: 90km - Moyenne: 19.7km/h
Il a beaucoup plut, plusieurs ajustement à l'équipement, changement de vêtements fréquent et perte (déjà) d'un feu rouge arrière, j'en ai 2 autres.
Je campe sur un terrain privé, il semble y avoir personne et il fait déjà noir.
Je campe sur un terrain privé, il semble y avoir personne et il fait déjà noir.
Mardi 9 octobre 2012
Grande préparation, réglé ci, ça, et ça, puis acheter ce truc et des batteries aussi. Bon, maintenant tout est sur le plancher, y'a trop de truc, il est déjà 10pm, AHHH!!! Le temps file, puis il faut que je me rappelle où tout va pour le trouver. Vêtements ici, tuque, truc de pluie ici, la mécano là, puis la nourriture, le passeport, la pâte à dents, la tente, le sac de couchage, les bottes, la slackline...
Un vélo plutôt lourd somme toute, et très peu aérodynamique, entendons-nous!
Une départ comme tout mes départs: dans le désordre et l'insolite.
Un vélo plutôt lourd somme toute, et très peu aérodynamique, entendons-nous!
Une départ comme tout mes départs: dans le désordre et l'insolite.
Lundi 8 octobre 2012
La nuit est longue, j'emballe mes affaires quelques vêtements, des souliers, des outils de vélo, de la nourriture. Beaucoup de vêtements, quelques-uns offerts à des amis, certains mis de côté, le reste sera donné. Ma vie s'étale, mais elle devient plus compacte, plus dense. Je pars bien chargé, mais c'est bien peu. Comme le dit Henry David Thoreau: "Le plus difficile, ce n'est pas d'accumuler des biens, c'est de s'en défaire."